PRÉNOMS ϖ arya cersei. NOM ϖ thropp. RACE ϖ gerudo. ÂGE ϖ 23 ans. CLASSE SOCIALE ϖ totalement fauchée. MÉTIER ϖ aucun. arya voyage de ville en ville et vole ou se fait offrir ce dont elle a besoin. CLASSE+BONUS CHOISI ϖ voleuse + fusion.ARME ϖ une dague recourbée en obsidienne de taille moyenne, forgée par sa grand-mère, ainsi qu'une multitude de petits couteaux de lancer qu'elle garde dans une besace. GROUPE ϖ ils sont les ennemis d'Hyrule. AVATAR ϖ adriana lima.

La vengeance. Un simple mot pour le commun des mortels. Un concept au caractère presque sacré pour Arya. La jeune Gerudo sait comment entretenir sa rancœur. Avec patience, discrétion, minutie. Elle n’oublie jamais, elle ne pardonne jamais. Si vous avez le malheur de la tromper une seule fois, elle s’en souviendra. Oh, elle ne se vengera surement pas tout de suite. Non, la vengeance est un plat qui se mange froid ; et elle, elle aime sa vengeance glaciale. Elle attendra, vous fera croire que c’est oublié, que de l’eau a coulé sous les ponts, mais c’est quand vous vous y attendrez le moins qu’elle frappera. Rapidement, furtivement, mais avec une cruauté sans égale. Arya est un serpent, un serpent qui se meut lascivement, qui hypnotise par ses mouvements sensuels, qui vous fait baisser votre garde par ses paroles chaleureuses. Mais Arya se moque de vous. Arya n’agit que dans l’intérêt d’Arya et des Gerudo.


Habile séductrice, elle vous abordera dans une taverne, vous contera des histoires de son pays, s’assiéra sur vos genoux… Et vous volera votre bourse. Elle n’a pas peur d’utiliser ses charmes pour obtenir ce dont elle a besoin, légalement ou pas. Arya apparait comme une jeune femme chaleureuse et enjouée. Ce qu’elle est au fond… Mais seulement avec les Gerudo. Les femmes de son peuple sont les seules personnes qu’elle n’essayerait jamais de tromper. Par respect principalement, mais également parce qu’elle sait ce dont les Gerudo sont capables.


Le jugement de la jolie voleuse est souvent obscurci par de nombreux préjugés. Raciste, sexiste même, elle explique les comportements de tout un chacun par des clichés, allant même jusqu’à dénigrer et mépriser certaines Gerudo pour leur condition de femmes ou de guerrières du désert (conditions qu’elle partage pourtant). Il n’est pas rare de l’entendre dire « Les Gerudo sont vraiment toutes des garces. » ou bien « Quel radin, c’est vraiment un Goron ! ». Néanmoins, elle arrive parfois à outrepasser ses préjugés et à voir les gens tels qu’ils sont. C’est le cas avec ses deux meilleures amies par exemple, notamment Alessia qui est d’origine Hylienne (alors qu’Arya abhorre les Hyliens plus que tout).


Arya se vante d’être une femme forte et indépendante mais comme tout le monde, elle a ses faiblesses. La Gerudo est facilement attendrie par la détresse des miséreux, ayant connu elle-même la famine et la sècheresse. Elle ne pourra jamais se résigner à faire du mal à quelqu’un dans le besoin, même s’il en va de sa propre survie. De plus, elle craint la douleur plus que tout. Il lui arrive parfois de s’écraser et de se montrer docile sous la menace de coups. Elle n’a pas peur des lames mais un bon coup de poing peut la pousser à se rouler en boule ou à tenter de fuir. Enfin, elle est assez faible (physiquement bien sûr). Si elle veut gagner un combat, elle doit tout miser sur la vitesse et l’effet de surprise mais une fois bien engagée dans la bataille, elle n’a que très peu de chances de l’emporter. Elle a la maitrise des armes bien sûr, elle connait les techniques comme toute Gerudo qui se respecte, mais il lui manque la puissance de frappe. Aussi, si elle se retrouve seule face à un ennemi qu’elle ne pense pas pouvoir vaincre, elle a tendance à fuir, ni plus ni moins.

Avez-vous déjà connu la faim ? Je ne parle pas du petit creux entre les repas ni du petit vide qu’on ressent après avoir avalé une soupe mais qu’il nous reste de la place pour le dessert. Non, je parle de la vraie faim : celle qui vous tord les boyaux, vous mord l’estomac comme un serpent vicieux qui s’amuserait de votre souffrance. De la faim qui vous donne envie de vous arracher les intestins pour ne plus la ressentir. Si la réponse est non, vous n’êtes pas une Gerudo. Notre peuple est fier, il est puissant et capable. Mais notre peuple est oublié des déesses… Nous ne connaissons que la désolation, la sècheresse. Nous devons piller et tuer pour survivre. Pourtant, le dicton « Tuer ou être tué » ne s’applique pas dans notre situation. On ne peut pas tuer la famine, on peut simplement la regarder nous dévorer lentement, agoniser, sauf si par chance, des marchands ont le malheur de s’aventurer trop près de notre vallée… Les Gerudo sont destinées à périr, mais ce n’était pas toujours le cas. Avant, nous avions un espoir, nous avions un Roi, un Dieu même. Mais il a été chassé, pour que ces enfoirés d’Hyliens continuent à profiter de la bénédiction des déesses, et pour que nous continuions à pourrir dans notre désert, à crever de faim et de désespoir.


« Concentre-toi Arya ! » Vocifère la vieille femme alors que la petite fille brandit son épée de bois presque aussi grande qu’elle dans tous les sens. La gamine jette son arme à terre en soufflant comme un bœuf. « C’est nul ce truc ! C’est trop lourd ! » La Gerudo foudroie sa petite-fille du regard et pince les lèvres en une moue agacée. « Ce n’est pas l’épée qui est trop lourde, c’est toi qui n’est pas assez forte. Maintenant, ramasse ton épée si tu ne veux pas que je te fouette. » Arya reprend son arme en marmonnant dans sa barbe inexistante des insultes qui ne vinrent jamais aux oreilles de sa grand-mère et pointe le morceau de bois vers son maître d’arme, le bras tremblant. La gamine lance l’assaut mais la vieille esquive. Elle essaye à nouveau, et rate. Alors elle essaye encore, et encore et encore mais rien à faire, la forgeronne esquive, tourbillonne avec grâce, pare chaque coup, chaque botte, chaque coup d’estoc et la jeune Arya finit toujours touchée. Elle s’écroule au sol, à bout de souffle, alors que la grand-mère commence à peine à transpirer. « Pourquoi… Je dois… Faire… Ça…? » La jeune Gerudo a l’impression d’être au bord de la crise cardiaque. Les armes, c’est pas son truc. Trop de machins qui font kling-kling et de trucs qui coupent. Son amie Selenia est tellement plus douée qu’elle en plus, pourquoi elle ne la laisserait pas s’entrainer pour elles-deux ? « Nous sommes des Gerudo. Il n’y a rien à cultiver dans le désert, rien à vendre, rien à manger. Si nous ne nous battons pas, nous mourons. Si nous nous battons mal, nous mourons. Maintenant relève-toi. Je ne laisserai pas ma petite-fille se faire saigner comme un porc. »


Je me souviens encore de la première fois que ma grand-mère m’a emmenée voir le désert, de l’autre côté de la muraille. Je m’en souviendrais probablement toute ma vie d’ailleurs. Elle m’y a emmenée et quand j’ai vu cette étendue de rien, j’ai pleuré. Ça a commencé par quelques larmes, et puis j’ai fini en position fœtale à pleurer comme je n’ai jamais pleuré de ma vie, et comme je ne pleurerai probablement jamais plus. J’ai été inconsolable pendant des heures, ma grand-mère a dû me porter jusqu’à la maison. Je suis toujours incapable d’expliquer ce qui m’était arrivé. Je crois juste que c’était la première fois que je me rendais compte de notre situation. On n’avait rien. Juste du sable et du vent. Mais on ne peut pas manger du sable ou boire du vent. Le désert c’est la mort, et je crois que je n’avais jamais été aussi terrifiée que ce jour-là, même si ma grand-mère était là. Même aujourd’hui, le désert me terrifie toujours autant. C’est en partie pour ça que je suis partie pour Hyrule, pour m’éloigner de cette mer aride et de ces vents funestes.


Les trois gamines sont assises dans la poussière, en silence. Même Alessia, qui d’habitude ne passe jamais plus de trente secondes sans ouvrir la bouche, est coite. Arya est accroupie aux cotés de Selenia et regarde au loin. Alessia fait léviter distraitement quelques cailloux et finit par briser le silence. « Et tu vas faire quoi ? » « Sais pas. » Marmonne Selenia. « Tu pourrais vivre chez nous ! » s’exclame Arya, seulement pour se heurter au mur d’indifférence de son amie. « Sais pas. » Un ange passe. S’il y avait la moindre créature vivante dans ce trou paumé, on aurait pu entendre les mouches voler. « Pourquoi tu pleures pas ? » « Alessia ! » « Mais quoi ?! C’est vrai ! Ta sœur vient de mourir, t’as le droit d’être triste tu sais ? » Une bourrasque de vent balaye le village, forçant les trois jeunes filles à tourner la tête pour éviter le sable. Une fois le courant d’air passé, la magicienne en herbe repart à l’assaut. « Ce serait mieux que tu laisses tout sortir, non ? » Selenia se contente d’un haussement d’épaules comme seule réponse. Arya lui frictionne le dos alors qu’Alessia soupire d’agacement. La petite sœur de Selenia venait de mourir stupidement et douloureusement. Elle était tombée et s’était écorché le genou. Du sable est entré dans la blessure, elle s’est infectée. Elle n’a pas supporté l’amputation et était morte sur le billard. La mort était la compagne de tous les Gerudo. La mère d’Arya était morte elle aussi, en mer. Depuis, c’était sa grand-mère qui s’occupait d’elle. « J’ai faim. » Selenia fondit en larmes.


Selenia et Alessia c’est mes meilleures amies. On a grandi ensemble, on parcourt Hyrule ensemble, et j’espère qu’on mourra ensemble. Selenia est assez calme et renfermée depuis la mort de sa petite sœur. Elle c’est plutôt la force tranquille du groupe. Elle a un véritable arsenal sur elle : sabres, haches, cimeterres, dagues. Vous nommez et elle vous le sort. Alessia c’est la grande gueule. Elle a toujours quelque chose à dire sur tout. Elle est pas vraiment méchante, mais il faut la connaitre un peu pour s’en rendre compte. On se dispute souvent mais ça compte pas vraiment. Son truc à elle c’est la magie, elle arrive à faire des choses dont on aurait jamais soupçonné l’existence, ça fait peur parfois. Bref, c’est mes copines quoi !


La jeune femme pénétra dans la forge en ébullition. « Grand-mère, je m’en vais. » La vieille Gerudo plonge une lame incandescente dans seau d’eau et pose son regard dur sur sa petite-fille alors qu’un sifflement strident retentit dans la pièce. « C’est Ganondorf, c’est ça ? » Un silence éloquent pèse sur la forge pendant quelques secondes. « Ganondorf a été banni, tu le sais. » « Ils disent qu’il s’est libéré. Avec Selenia et Alessia on va le trouver et… » « Et quoi ? Même si c’était vrai et qu’il est était vraiment de retour, pourquoi aller le trouver ? Tu penses pouvoir le stopper ? Ma pauvre chérie, t’es plus conne qu’un bâton Mojo si tu crois pouvoir arrêter Ganondorf ! » Arya se redresse fièrement en entendant l’insulte cinglante envoyée par sa grand-mère. « On ne veut pas l’arrêter, on veut le rejoindre. » La vieille éclate d’un rire moqueur. « Par les déesses, POURQUOI vous feriez ça ? » « Parce que Ganondorf peut donner aux Gerudo ce qu’elles méritent amplement et dont les Hyliens profitent impunément depuis des siècles. » « Ganondorf est un tyran… » Son marteau s’abat sur la lame. « Et un fou… » Nouveau coup de marteau. « Et les Gerudo sont bien mieux sans lui, dans le désert comme elles sont supposées l’être, crois-moi ! » « Il faut faire des sacrifices parfois et… » « Par les déesses Arya, fais ce que tu veux ! Tu es grande, tu n’as pas besoin de mon autorisation pour pourchasser des chimères. Si tu veux aller risquer ta vie pour un tyran qui est probablement toujours banni dans le Royaume Infernal, soit ! Mais évite de te faire saigner comme un porc s’il te plait. »


Pourquoi ce serait aux Hyliens de connaitre la prospérité ? Pourquoi les Gerudo devraient-elles crever de faim et de soif ? Nous n’avons rien fait de mal après tout. Mais Ganondorf peut changer ça. Ganondorf VA changer ça. Il a le pouvoir de donner à son peuple tout ce qu’il mérite et de punir ceux qui ont abusé de ce que les déesses leur ont offert. Une fois Ganondorf au pouvoir, nous ne connaitrons plus jamais la faim.

PSEUDO ϖ puzzles. / Rémy NATIONALITÉ ϖ français. ÂGE ϖ bientôt 17 ans. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ϖ Pfiou, c'est tout une épopée ! Je me baladais de forum en forum quand je suis tombé sur un forum avec des persos tirés de Zelda. Là : révélation. Bim, je veux jouer dans l'univers de Zelda. Je me rappelle avoir vu le projet de votre forum sur PRD donc je farfouille un peu pour voir et je me dis que oui, ce forum a l'air cool. Je le mets dans un coin de ma tête et je vote pour mon fofo sur les top-sites. Là : je vois le votre dans les derniers inscrits. Ca y est, c'est le destin, il faut que je m'inscrive. Et me voila ! (Au cas ou vous vous demandiez, cette histoire épique est libre de droits pour une adaptation cinématographique xD)TES IMPRESSIONS ϖ Juste waw quoi ! Zelda c'est toute mon enfance, et même plus vu que j'ai fini Majora's Mask genre l'année dernière. Je suis un fan ultime de cet Univers et je pense que ce petit forum a beaucoup de potentiel et qu'il ira très loin ! D'ailleurs, je tenais à vous dire que vos codes déchirent ! *s'amuse à faire coulisser le petit bidule pour avoir accès aux sous-forums comme un abruti* SCÉNARIO OU PI ϖ PI ! MOT DE LA FIN ϖ Les poulpes ils poutrent !