PRENOMS ϖ Alessia Sansa. NOM ϖ Forrel RACE ϖHylienne ÂGE ϖ 21 ans CLASSE SOCIALE ϖ Disons que vu le poids de ma bourse, j'ai au moins l'honneur de ne pas mendier. MÉTIER ϖ Mage autodidacte. CLASSE+BONUS CHOISI ϖ Mage - éclairs ? ARME ϖ Trois dagues : deux aux hanches, une cachée. GROUPE ϖ Ils sont les ennemis d'Hyrule. AVATAR ϖ Emilia Clarke.

Si les gens sont pour elle fascinants, on pourrait dire la même chose d’Alessia. Enfin, on pourrait le dire, mais ça serait se lancer dans un jeu dont on ne voit jamais la fin – encore faudrait-il trouver un moyen de faire taire ce brin de femme quelques minutes avant qu’elle ne vous coupe par diverses questions et autres remarques incessantes. Parce que lorsque vous lui adressez la parole, elle renchéri. Constamment. Tout le temps. D’une manière si ponctuelle et attendue qu’on pourrait la prendre pour une vraie mégère. Avec son petit air innocent, elle essaye de savoir ce que vous pensez par des mots et paroles qui manquent un peu de finesse, et ce au risque de blesser. Mais elle ne s’en rend pas compte, elle ne comprend pas vraiment le regard de cet interlocuteur qui se détourne lorsqu’elle lui dit de but en blanc une indiscrétion à la taille de son égo, ni les silences après ses tirades. Non, elle ne vous jettera qu’un regard blasé face à ce manque de réaction. Dédaigneux, peut-être, tout dépend de l’adversaire et de son aptitude à répliquer face à elle. Parler n’est pas quelque chose de social, parler est un moyen de tuer le temps, d’oublier ou elle croupis depuis sa naissance.
Et elle soupire.

Alors elle se lève d’un bond, les idées déjà rivées sur autre chose, l’esprit ailleurs, créatif, logique, vif. Les maisn peut-être déjà occupées avec un quelconque objet à tripoter. C’est l’ennui, ce qu’elle tient dans ses mains. Qu’ils faut détruire. Immédiatement. Tout de suite. Alessia n’attend pas que l’action vienne à elle tout comme elle n’attend pas sagement des révelations des personnes avec lesquelles elle parle. La belle est vouée à de grandes choses. Elle le sait. Sourit. Puis part trouver une occupation avant que ses mains ne commencent à être entourées de fins filaments bleus. Qu’est-ce que c’est ? Oh, trois fois rien, juste de minuscules éclairs qui perlent sur sa peau. Lorsque certains suent comme des porcs, impatients et frétillants à l’idée de faire une nouvelle activité, elle, elle laisse juste un peu de sa magie s’échapper. La jeune femme se dit douée, même si en vérité, elle ne sait véritablement pas maitriser le flux d’émotions qui influent directement sur son don. Elle a brûlé une maison comme ça et, depuis, elle s’essaye plus à la lévitation, tout en faisant attention à ne pas lancer les bouts de roche contre quelqu’un. Et dire qu’elle essaye de cacher ses émotions et ses mensonges alors même que ses cheveux sont parcouru de petites décharges.. Alessia n’est pas une magicienne typique. Perdue au milieu d’une terre désolée, elle trace sa voie de mage sans livres et sans grande érudition. A coup d’émotions et d’ambition.
Et elle soupire.

Les yeux plissés, presque fermés. C’est pratiquement tout ce don tu te souviens de cette enfance à l’odeur de sueur et de poussière. Partout, sur la peau, les vêtements, les cheveux, ce gout de sable sec et brûlant avait imprégné ta mémoire. Tu avais beau te manger les lèvres, tu trouvais toujours quelques grains de ce désert immense et infini sur ta langue – tu avais beau vouloir pleurer, le soleil t’interdisais de gaspiller ne serait-ce qu’une goûte d’eau. Et puis, tu plissais les yeux. Des yeux d’un bleu trop clair au beau milieu du territoire Gérudo, des yeux que l’on te bandais avec un tissu fin pour éviter qu’il ne brûle, tout comme ta mère. Ce sont ces détails que tu retiens, toutes ces courtes années passées à s’écorcher les pieds dans la rocailleuse vallée avant de se les brûler dans une mer jaune. Pas de bruits, pas de son. Peut-être seulement une berceuse que Sansa te chantait pour pas que tu n’ai peur. Une chanson aux airs lointains.
Ta mère avait ce regard qu’on les exilés, mais ce n’était pas quelque chose de plaintif non, plutôt quelque chose de fort. Tu te souviens d’avoir entendu souvent cela sortir de la bouche de la Gérudo qui vous guidait, Tali. Qu’elle avait un regard du Désert, malgré son apparence détestable. Malgré ses cheveux blonds, ses yeux clairs et surtout ces oreilles qui avaient une forme détestablement pointue. Tali avait planté une flèche dans l’épaule de ta mère la première fois qu’elle l’aperçue, elle et l’enfant que tu étais dans ses bras. Si un hylien dans les bois perdus est un hylien de moins, une hylienne dans les terres du peuple de Ganondorf n’était qu’une pauvre folle de moins. Elle n’avait pas crié, la belle Sansa aux cicatrices, et avait continué de s’approcher à pas lents afin de te déposer au sol. Et de s’écrouler, inanimée, la flèche toujours figée dans une épaule aussi osseuse que le reste de son corps. Elle ne voulait plus crier, ni pleurer. Même si elle ne te le dira jamais, peut-être que ta mère ne cherchait pas l’asile, mais juste une douce mort dans la Vallée Gérudo.

Et pourtant, vous étiez arrivées devant la forteresse. Toutes deux les yeux plissés, sous le regard bienveillant de Tali. Elle vous mis sur la tête un capuchon pour masquer votre origine détestée et vous avait abritée chez une de ses sœurs, avant de repartir.

« Mais nous n’avons rien à donner en échange.. »

La Gérudo répondit par un vague signe de la main à Sansa, évitant ainsi de gaspiller trop de salive pour persuader l’hylienne tandis qu’au fond de la salle enfumée, un éclat de rire se faisait entendre. Litani, l’une de ses sept sœurs observait la scène mais n’avait pu s’empêcher de rigoler cyniquement devant la fausse humilité de Tali.

« Parce que tu crois vraiment que le prix que tu lui as donné pour qu’elle te guide était raisonnable ? Voyons, je sais que la vie est chère à Hyrule, mais pas au point de..
Tais-toi Litani.
Quoi ? Tu as toujours été trop scrupuleuse pour faire une bonne voleuse.
Ce n’est pas grave, vous avez été très bonne avec nous et-
Mais ne lui donne pas raison ! C’est comme ça que les Gérudos gagnent leur vie, pas besoin d’excuses. »

Les yeux rivés vers le sol de terre battue, Tali s’approcha timidement de son ancienne protégée et lui remis une bourse pleine entre les mains.

« C’était trop payer, Sansa.
Tali !
Litani !
Chut ! »

Les trois regards se tournèrent vers le petit bout de cinq ans. Très concentrée, elle tenait fermement un de nombreux chats qui peuplaient l’endroit et qui essayait désespérément de se défaire de son emprise. Déjà, quelques décharges électriques parcouraient ses cheveux lorsque sa mère se précipita vers elle, craignant qu’elle ne carbonise une fois de plus un pauvre animal.

« Alessia, arrête !
Non non, laissez-la.. Je crois que nous venons de trouver le moyen de me rembourser. »

Et le chat volait. Enfin, flottait à quelques centimètres au dessus des mains de la petite fille. Lorsqu’il s’en rendit compte, il se tortilla dans tous les sens possibles, les griffes dehors, avant que finalement il ne retombe au sol et déguerpisse. Alessia leva les yeux vers l’imposante Gérudo qui s'était rapprochée d'elle, souriante. Fière.

« Si j’avais eu un gâteau, je te l’aurai donné petite. »

U.C

PSEUDO ϖ Aucun.. Belrand, ça compte ou ça fait trop vicieux ? NATIONALITÉ ϖ Flamby. ÂGE ϖ 16 piges. OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ϖ Non pas ou mais grâce à.. Génésis. Elle ne pouvait se passer de moi, je ne pouvais me passer de Zelda (la blonde, pas le jeu) TES IMPRESSIONS ϖ Je m'attendais à un forum à la ban pixelisée avec un fond bien vert, des blocs de couleur un peu partout.. Mais en fait c'est magnifique. SCÉNARIO OU PI ϖ Scénario e.é. MOT DE LA FIN ϖ {Insérer ici compliment à mon égard}.